« Yoga » et « Bien-être », même principe ?

YogaLab Crécy-la-Chapelle Hatha Yoga

Notre époque est d’une richesse incroyable pour tenter de définir le Yoga. Que cherche-t-on lorsqu’on passe la porte d’une salle de yoga ? Petit tour d’horizon du Yoga que l’on pratique au « 12 » à Crécy-la-Chapelle dans la salle de YogaLab.

Le Yoga « bien-être » ?

Le « bien-être » est à la mode et le Yoga est souvent présenté comme une bonne solution, facile et douce pour y accéder. Personnellement, je ne pratique pas le yoga pour le « bien-être ». Car que faire des moments de vie qui nous confrontent et nous laissent parfois cabossés ?

Les 1000 et 1 attentes du yogi

Lorsque j’observe les élèves qui franchissent nos portes pour la première fois, je vois bien qu’ils arrivent, attirés par :

  • la promesse d’un mieux-être (se détendre, se ressourcer, se recentrer),
  • le besoin d’une prise en charge pour la santé physique (améliorer la souplesse, réduire les problèmes d’insomnie ou de douleurs chroniques, etc.)
  • une aspiration spirituelle ou existentielle (« vivre en paix » par exemple).

Toutes ces raisons sont légitimes. Mais les élèves ne se doutent pas qu’ils retireront bien plus encore pour leur vie.

J’aime / J’aime pas

Au-delà de ce que le yoga permet classiquement de travailler (souplesse, musculature, bienfaits par la régularité de la pratique, ouverture d’esprit, etc…), les élèves travaillent avant tout leur capacité d’attention.  

Par la pratique du yoga, l’élève est invité à observer ce qui le traverse (sensations, émotions, pensées) sans y réagir de façon réflexe. Cela veut dire : observer et laisser peu à peu tomber nos réflexes de « j’aime/j’aime pas ».

C’est par l’entraînement que les choses se font.

Je deviens peu à peu attentif à ce qui se passe en moi ou autour de moi. Autrement dit, j’apprends peu à peu à cesser d’interpréter les évènements par les filtres de mes peurs, de mes attachements ou de mes aversions. Et à force de s’entraîner sur son tapis, l’élève apprend à appliquer les techniques hors du tapis, dans la vie de tous les jours.

Capacités d’attention

J’imagine une personne qui a mal dans une articulation, peut-être à cause d’une blessure, d’une maladie, du vieillissement. Si je lui dis d’être « bien » ou d’être « en paix », cela va-t-il l’aider ? A priori, non. Cela va plutôt la faire fuir. On ne peut pas être dans le confort du bien-être ni dans la paix lorsqu’on a mal dans son corps ou dans sa tête. Mais lorsque j’ai mal – ou à n’importe quel moment agréable ou neutre – je peux m’entraîner à être attentif et présent.

Voilà pourquoi je ne pratique ni n’enseigne le « yoga du bien-être ». Car dans la pratique du yoga, on n’a pas nécessairement besoin d’aller chercher le confort. En effet, selon mon état du jour, la raideur ou pas de mon corps, l’agitation ou pas de mon esprit, mieux vaut simplement chercher à observer.

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